Taking too long? Close loading screen.
Régénération du Coeur
Régénération du Coeur
Important
Les horaires des messes : Samedi 18h00 / Dimanche 6h45 – 9h00 – 10h45 – 18h00
Marathon de la Famille : Les inscriptions prennent fin le dimanche 23 décembre 2018 à 18h00
Noël enfant : Le lundi 24 décembre 2018 se tiendra la messe de Noël pour les enfants à 14h00
Vigile 2018 : La vigile cette année débutera à 19h00 le lundi 31 décembre 2018 sur la Paroisse

Une journée de prière contre le crime mondial de la traite

crime mondial

Alors que le 8 février, jour de la Sainte-Bakhita, est la Journée mondiale de prière contre la traite, le pape, dans sa vidéo mensuelle de prière, dénonce un « crime contre l’humanité » et appelle à accueillir les victimes.

Quand elle est arrivée en Italie en 1997, Bridget (1) avait 20 ans et l’espérance d’un travail dans un restaurant. La réalité fut rude pour la jeune Nigériane : la prostitution dans les rues de Ferrare (nord de l’Italie), le réveil matinal sous les coups, la violence d’une organisation « hallucinante de brutalité », raconte-t-elle.

Un an et demi plus tard, grâce à une communauté religieuse qui lui en a « donné le courage », elle a réussi à s’échapper. Désormais, elle travaille comme éducatrice chez les religieuses à Catane, auprès de celles qui, comme elle autrefois, débarquent des navires pour être à leur tour exploitées.

« Beaucoup sont mineures, raconte-t-elle. Parfois vendues par des familles confrontées à la pauvreté, elles sont sous l’emprise du vaudou et menacées quand elles contactent leurs familles qui se retrouvent exposées aux représailles des trafiquants. »

« Les témoignages des victimes montrent concrètement comment des vies humaines peuvent être volées pour le plaisir et le profit de quelques-uns », résume le père Michael Czerny, sous-secrétaire du Dicastère pour le développement humain intégral en charge des migrants et réfugiés, qui présentait au Vatican, jeudi 7 février, la journée mondiale de prière contre la traite des êtres humains du vendredi 8 février.

« Il s’agit de voir plus clairement le problème, de le comprendre plus profondément et d’y répondre ici et maintenant », explique-t-il, soulignant au passage le travail des religieuses regroupées dix ans maintenant au sein du réseau Talitha Kum, « les premières à avoir offert leur solidarité ».

La grande nouveauté, cette année, de cette Journée mondiale de prière est l’engagement du Réseau mondial de prière sur le sujet. « Lors d’une rencontre en septembre, le pape François m’a demandé avec insistance que le réseau puisse réellement prier pour les hommes, les femmes et les enfants qui vivent ces situations d’esclavage », explique le père Frédéric Fornos, directeur du réseau.

« On ne peut pas se taire à moins de vendre notre âme au diable »
Pour le jésuite français, le pape est, en effet, « fortement engagé dans la lutte contre ce fléau dans ses différentes expressions ». « Pour lui, les victimes ne sont pas des chiffres mais des noms, des visages, des histoires concrètes : ce sont nos frères et sœurs en humanité », explique-t-il.

C’est pour cela que, dans la vidéo mensuelle d’appel à la prière que le pape a mis en ligne, François souligne que « devant cette réalité tragique, personne ne peut se laver les mains s’il ne veut être, d’une certaine façon, complice de ce crime contre l’humanité ».

« On ne peut pas se taire à moins de vendre notre âme au diable », insiste le père Fornos, selon qui « il est important de dénoncer ». « Cette tragédie ne peut plus être ignorée, continue-t-il. Mais dénoncer notre complicité ne suffit pas : la prière aussi est importante pour que nous sachions accueillir avec générosité les victimes de la traite, de la prostitution forcée et de la violence. »

share

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *