Taking too long? Close loading screen.
Régénération du Coeur
Régénération du Coeur
Important
Les horaires des messes : Samedi 18h00 / Dimanche 6h45 – 9h00 – 10h45 – 18h00
Marathon de la Famille : Les inscriptions prennent fin le dimanche 23 décembre 2018 à 18h00
Noël enfant : Le lundi 24 décembre 2018 se tiendra la messe de Noël pour les enfants à 14h00
Vigile 2018 : La vigile cette année débutera à 19h00 le lundi 31 décembre 2018 sur la Paroisse



LA PAROISSE

LA FRESQUE


Espace pub St Laurent kouté
A LA DÉCOUVERTE DE LA FRESQUE

Fresque Paroisse St Laurent Kouté

  • Le cadre : Une série d’ornements tressés dans lesquels on peut percevoir des poissons stylisés.
  • Sur la face inférieure, l’eau avec les vagues et les poissons, mais il y a aussi le dragon infernal ; au-dessus, les étoiles et aussi le disque doré (le soleil) qui contient le tabernacle.
  • Sur la face centrale, certains Saints de l’Histoire de l’Afrique (Saint Augustin, Saintes Félicité et Perpétue), les anges qui adorent Jésus dans le Saint Sacrement, les Saints africains contemporains (Saintes Anuarite et Bakhita, certains martyrs de l’Ouganda), d’autres anges dans la barque (« Le bateau dans l’air » appellatif local pour l’édifice de l’Église, caractérisé par un toit particulier) transpercent le dragon, Enfin les Saints Thérèse de Lisieux et François Xavier (Protecteurs des missionnaires)
  • Sur la face supérieure, les douze Apôtres (les onze restés fidèles et Saint Paul à la place de Matthias) avec la Sainte Mère de Dieu et Jean-Baptiste.
  • Au centre, une amande de l’intérieur sombre avec une double auréole plus clair à l’extérieur ; en elle domine la figure de Jésus-Ressuscité, en tunique dorée et manteau blanc, avec les blessures des clous dans les mains et sur les pieds, agenouillés prés de Lui les progéniteurs Adam et Eve qui représentent toute l’humanité.
  • A l’extrême gauche de la cuvette de l’abside : Saint Joseph, Patron de l’Eglise universelle, gardien de la Vierge Marie et père putatif de Jésus, en dessous le soleil et quelques palmiers.
  • A l’extrême droite : Saint Laurent, titulaire et protecteur de la paroisse, en dessous, la lune et d’autres palmiers.
  • L’ornement qui sert de corniche à toute la figuration, apparait comme un fil ou une série de lignes ; elles font allusion, selon l’antique tradition iconographique chrétienne aux murs de la Jérusalem céleste, la Jérusalem du ciel est devant nous, avec Jésus qui est assis à la droite du Père et la Sainte Mère de Dieu, Marie, Saint Jean-Baptiste et tous les saints nos intercesseurs ; mais en même temps les murs de la Jérusalem céleste sont tout autour de l’assemblée qui est dans l’Eglise.

Votre publicité ici St Laurent Kouté

  • En effet, dans la corniche, il y a des poissons, c’est-à-dire tous les fidèles, comme affirmait Tertullien, antique et grand écrivain nord africain dans son livre « Le baptême » 1,3 ” nous sommes les petits poissons du Christ”.
  • D’autres figures stylisées, de poissons sont reproduites dans la face de l’eau qui sert de scénographie aux célébrants et aux ministres durant l’action liturgique. Mais avec un sens dramatique, puisqu’elles cherchent à fuir le dragon (« votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie. » 1P5, 8-9) et se dirigent vers le soleil eucharistique.
  • A l’extrémité de l’abside, la représentation du soleil et de la lune indiquent l’évènement cosmique qui est célébré dans la liturgie de la messe et des sacrements. Au centre et projeté sur la terre, un nouveau soleil est apparu, qui surgit du haut et ne se couche pas ; Dieu est venu habiter parmi nous.
  • Sorti des profondeurs de Dieu (Verbe du Père, vibration de l’Esprit, son créateur, manifestation de ce qui est caché) Jésus, Fils de Dieu va à la recherche des hommes, jusqu’à la dernière brebis perdue, jusqu’au premier Adam. Signes pour reconnaitre l’initiative de Dieu à notre égard et son amour pour nous, pour écouter ses paroles, pour connaitre son visage.

Comme l’affirme Saint Jean Dalmatien, grand défenseur de la valeur des images : «  Il fut un temps où Dieu, n’ayant ni corps, ni figure, ne pouvait en aucune façon être représenté par une image. Mais maintenant qu’Il s’est fait voir dans la chair et qu’il a vécu avec les hommes, je peux faire une image de ce que j’ai vu de Dieu. A visage découvert, nous contemplons la gloire du Seigneur ».

Personne ne peut voir Dieu, mais Lui s’est fait voir à nous, Il s’est révélé pour que nous puissions le regarder, et non seulement l’écouter.

Les images proposées s’offrent comme instrument pour la prière personnelle et ecclésiale.

Construites sur le témoignage biblique et sur des textes liturgiques, elles conduisent l’observateur à se rappeler la Parole, de la même manière que la Parole et la liturgie rappellent  les saintes images, en profonde unité d’esprit, d’âme et de sensibilité corporelle. Elles ne naissent pas de la fantaisie subjective d’un peintre ou de sa personnelle expérience spirituelle, mais elles se placent  au sein de l’antique tradition de l’Eglise, utilisant le langage symbolique de l’iconographie canonique, basée sur des règles universelles.

Pour cela, comme celles peintes au VI, X, XIII ou XXIème siècle, en Grèce, dans les Balkans, en Russie ou en Italie, bien que différentes dans les styles, ces images sont compréhensibles ( parce qu’elles ont le même langage) Expression de suivre l’Eglise et de l’unité de foi des chrétiens.

Icone Paroisse St Laurent KoutéOn ne représente pas ce qui est advenu dans le passé, ce qui est raconté dans les Évangiles ; on raconte plutôt ce qui est évoqué, perçu comme présent, celui que les Apôtres ont rencontré. Le sujet principal et immanquable c’est Jésus Christ, image visible du Dieu invisible (Col 1,15), qui, assumant la forme et les couleurs humains, non seulement se rend icône, mais aussi à travers son icône rend les chrétiens présents  au mémorial ; Il en fait des authentiques témoins oculaires au même titre que les Apôtres et Marie sa Mère et de la manifestation divino-humaine. Il est clair que les fidèles écoutent, voient, touchent la personne de Jésus dans sa matière du sacrement et à travers elle. Mais du signe sacramentel, de l’action liturgique font partie aussi le chant, les paroles, le lieu, les images. (CEC N° 1159ss)

Cette conception de l’image fait partie du patrimoine dogmatique de toute l’Eglise, et a été ponctuellement exprimée par le second concile de Nicée, 7ème concile œcuménique, en 787.

Il s’agit d’images (œuvre d’art sacré, bien différent de celles que le concile Vatican II reconnaît comme œuvre de l’art religieux ou des arts libéraux), lesquelles ne peuvent pas être expressions d’expériences individuelles, ineffables ou traduites avec un langage bien compréhensible et arbitraire.

« L’art pour l’art, lequel ne renvoie qu’à son auteur sans établir un rapport avec le monde divin, ne trouve pas de place dans la conception chrétienne de l’icône, Quel que soit le style qu’il adopte, chaque type d’art sacré doit exprimer la Foi et l’Espérance de l’Eglise. La tradition de l’icône montre 

que l’artiste doit être conscient d’accomplir une mission au service de l’Eglise. » Saint Jean Paul II.

La peinture de l’Eglise se communique sans trop d’explications, puisque dans sa variété de styles, elle utilise le langage commun de l’Eglise. Elle comporte une communion reconnaissable avec le passé, une fidélité à la tradition.

«  La tradition n’est pas transmission de chose ou de parole, une collection de choses mortes. La tradition est le fleuve vivant qui nous lie aux origines. Le fleuve vivant dans lequel les origines sont toujours présentes. Le grand fleuve qui nous conduit au port de l’éternité. Et étant ainsi, dans ce fleuve, vivante se réalise toujours de nouveau la Parole du Seigneur : Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » Homélie de Benoit XVI


Espace pub St Laurent kouté

Facebook