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Synode : la parole est aux jeunes

synode

En ce jour d’ouverture du Synode sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, nous sommes allés à la rencontre de jeunes présents à Rome pour leurs études ou pour approfondir leur foi et leur engagement dans l’Église. Cette année, 12 jeunes, venant essentiellement de France mais aussi de Belgique ou encore du Cameroun, étudient à l’école de mission de la Communauté de l’Emmanuel située à l’église de la Trinité des Monts.

Ils ont entre 18 et 24 ans, la tranche d’âge concernée par les travaux de cette Assemblée synodale. Les trois semaines qui s’ouvrent vont les mettre au cœur de l’actualité de l’Église, un moyen de les interpeller directement, en partant de leurs réflexions synthétisées dans l’Instrumentum Laboris, un document de 60 pages issu du pré-synode qui s’est tenu au mois de mars dernier à Rome, en présence de 300 jeunes du monde entier.
Le désir d’être compris

«L’Église ce ne sont pas que le Pape, les évêques, les prêtres. Nous aussi en tant que jeunes chrétiens ont fait partie de l’Église, et on a tendance à l’oublier, explique Gabrielle, 22 ans, étudiante en école d’ingénieur. On dit toujours que les jeunes construisent et seront l’Église de demain. Mais en fait on est déjà l’Église, et en tant que jeunes on peut déjà s’impliquer». La jeune femme insiste cependant sur les difficultés d’être, à la fois jeunes chrétiens, d’ancrer sa foi et d’entrer dans le monde professionnel. «La vingtaine, c’est l’âge où on se pose beaucoup de questions, où on se cherche. Un des enjeux du synode est d’ailleurs de rejoindre les jeunes là où ils se trouvent dans leur questionnement pour leur offrir des outils», affirme Gabrielle. Elle précise également qu’il faut changer l’image de l’Église auprès des jeunes du monde, et quoi de mieux pour le faire que de s’appuyer sur les jeunes.

Maximilien a 19 ans, il abonde dans son sens : «J’ai compris que pour trouver ce que je voulais faire plus tard, j’avais besoin de connaître mes talents et mes désirs, pour avancer dans la vie, et à 19ans je me dis qu’il est temps». Il estime que l’Église doit se mettre à l’écoute des jeunes chrétiens, et faire de ces jeunes un vecteur pour parler de l’Église aux autres. «Ce serait plus facile pour des jeunes d’écouter d’autres jeunes qui sont comme eux, qui vivent avec eux, qui les côtoient pour les sensibiliser ».

Les jeunes ont leur place, et semblent vouloir la prendre

S’ils sont nombreux à manifester leur enthousiasme, il n’est pas toujours facile d’être catholique en 2018. Parfois intimidés ou même stigmatisés, certains jeunes cherchent à comprendre comment l’Église peut les aider à affronter les grandes questions contemporaines : écologie, sexualité, réseaux sociaux. «Je ne suis pas la première à le dire, mais le monde de la jeunesse a énormément changé en dix ans : notre approche de l’homme, de l’entreprise, de l’écologie et face à tout ce qui nous entoure». Brune, 22 ans, diplômée en management, souligne également les grandes joies comme les grandes amitiés, les grandes peines, comme les combats aux lycées et plus tard lors des études supérieures, qui caractérisent cette tranche d’âge. Elle aimerait être comprise par l’Église, que celle-ci réalise que le monde a changé et que les jeunes ont leur place, même si c’est également à eux de la prendre.

Les aider à trouver leur place sera donc une clé pour ces jeunes catholiques, pour que leur foi soit contagieuse. «J’ai pu le constater dans ma vie, raconte Jeanne, 22 ans, éducatrice spécialisée. Il y a certains chrétiens à évangéliser tout comme les non-chrétiens et du coup, on doit porter cette foi au quotidien en nous et en rayonner pour amener les autres à se poser des questions et leur montrer que la foi est loin des clichés dont ils ont pu entendre parler : les prêtres pédophiles, une Église toute noire, toute triste. On a une vraie responsabilité».

Ce Synode sera aussi celui d’une génération connectée. Brune rappelle l’importance des réseaux sociaux, un enjeu capital pour eux. «Nous avons beaucoup de chance d’avoir les réseaux sociaux. Quand j’en parle avec mes parents qui n’y avaient pas accès à leur époque, ils me disent que nous avons là un moyen pour se retrouver et maintenant, il nous faut lancer des événements pour pouvoir être ensemble. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons vraiment besoin de cet esprit communautaire, de se sentir appartenir à quelque chose pour le bien de notre propre identité».

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